La pandémie de Covid-19 et les mesures sanitaires introduites par le gouvernement suisse au printemps 2020 pour lutter contre celle-ci ont amené à des changements importants dans le quotidien de la population, mais aussi dans celui des professionnel-le-s de la promotion de la santé et de la prévention (ci-après PSP). Les mesures de semi-confinement ont eu un impact considérable sur le quotidien et les habitudes de vie des citoyen-ne-s et ont modifié leurs comportements de santé. En raison du caractère inédit de cette situation, il existe un grand besoin de documenter les impacts que la crise socio-sanitaire a sur la santé (biopsychosociale) de la population et comprendre de quelle manière les professionnel-le-s de la PSP peuvent adapter leurs pratiques afin de répondre au mieux aux défis engendrés par la crise. Dans un contexte où les efforts de la santé publique sont avant tout centrés sur la lutte contre la pandémie elle-même, la question se pose de savoir quelle place doit-on accorder aux autres activités de PSP ayant trait aux maladies non-transmissibles, aux addictions et à la santé mentale. Puisque la situation de semi-confinement rend difficile l’accès à la population et aux différents groupes-cibles de la PSP, il s’agit en outre de comprendre comment les professionnel-le-s peuvent adapter leurs pratiques afin de promouvoir des comportements et des environnements favorables à la santé en temps de crise, tout en respectant les mesures de distanciation physique.
La pandémie de Covid-19 et les mesures sanitaires introduites par le gouvernement suisse au printemps 2020 pour lutter contre celle-ci ont amené à des changements importants dans le quotidien de la population, mais aussi dans celui des professionnel-le-s de la promotion de la santé et de la prévention (ci-après PSP). Les mesures de semi-confinement ont eu un impact considérable sur le quotidien et les habitudes de vie des citoyen-ne-s et ont modifié leurs comportements de santé. En raison du caractère inédit de cette situation, il existe un grand besoin de documenter les impacts que la crise socio-sanitaire a sur la santé (biopsychosociale) de la population et comprendre de quelle manière les professionnel-le-s de la PSP peuvent adapter leurs pratiques afin de répondre au mieux aux défis engendrés par la crise. Dans un contexte où les efforts de la santé publique sont avant tout centrés sur la lutte contre la pandémie elle-même, la question se pose de savoir quelle place doit-on accorder aux autres activités de PSP ayant trait aux maladies non-transmissibles, aux addictions et à la santé mentale. Puisque la situation de semi-confinement rend difficile l’accès à la population et aux différents groupes-cibles de la PSP, il s’agit en outre de comprendre comment les professionnel-le-s peuvent adapter leurs pratiques afin de promouvoir des comportements et des environnements favorables à la santé en temps de crise, tout en respectant les mesures de distanciation physique.